L'article à la une

3e prix du concours « Aujourd’hui, lundi 4 janvier 2054… » par Natacha

Email
Facebook
Twitter
"Une interview exclusive d'Icy and Cold!" : La célèbre journaliste Natacha a interviewé Arthur Stewart, directeur de la compagnie Icy and Cold, qui a battu un record en vendant le plus grand nombre de glace à New York depuis le début de 2054. Les réponses d’Arthur Stewart, qui raconte son expérience en tant que directeur de cette compagnie sont rapportees en exclusivite pour French Bridge....

Le French Bridge 

Edition Special 

4 Janvier 2054 

Hier, la célèbre journaliste Natacha Hardouin a interviewé Arthur Stewart, directeur de la compagnie Icy and Cold, qui a battu un record en vendant le plus grand nombre de glace à New York depuis le début de 2054: en seulement 4 jours, plus de deux millions de glaces ont été vendu à travers New York. Les réponses d’Arthur Stewart, qui raconte son expérience en tant que directeur de cette compagnie, sont traduites en français ici: 

-D’où venez-vous? 

“Je suis née en 2010 en Australie, et j’y ai vécu toute ma vie jusqu’en 2052 ou j’ai déménagé à New York. Comme vous le savez, L’Australie n’a pas été robotisée par peur des impacts que cela aurait sur le climat. Vous imaginez donc ma surprise quand je suis arrivé à New York, dans ce pays tellement moderne! J’ai été fasciné par la chaleur du pays, même en hiver! Pourtant, au debut, j’ai etait incapable de me trouver a manger. Plus un seul magasin, et des restaurants que sur réservations! J’ai dû demander de l’aide à un robot passant, qui m’a montré une station de commande. J’ai tout de suite appelé ma famille en Australie et je leur ai tout raconté: Les grands écrans dans les rues, où nous pouvions passer nos commandes de nourriture. Dès que la commande est passée, les plats arrivent tels que désirés dans des cartons qui sortent du sol. Les robots qui se baladaient à côté des gens, et qui aidaient les personnes âgées à se déplacer. Dans les maisons, les fenêtres qui s’ouvrent toute seule, en mesurant la température de la salle, et les rideaux qui se ferment à 10 heures pile. Cela prendrait trop de temps de tout vous expliquer maintenant, mais j’ai été tellement surpris, moi qui suis resté toute ma vie dans un pays non-robotisé. Je suis immédiatement tombé amoureux de ce nouveau mode de vie ou tout parait si simple.” 

-Comment êtes-vous arrivé dans ce domaine? 

“En Australie, je travaillais dans un petit restaurant Italien, mais je me suis lassé de cette vie quotidienne, et j’ai décidé de déménager ici, à New York. Malheureusement, j’ai vite compris que si je voulais gagner ma vie, ce ne serait pas dans la restauration. Les restaurants ici sont 

contrôlés par des robots, et n’offrent plus aucun travail pour les humains. J’ai fait un peu de recherche et je suis arrivé à la conclusion que les seuls métiers qui me permettraient de gagner ma vie seraient journalistes, informaticiens, artistes, ou sportifs. Mais quand je suis arrivée à New York, ce n’était pas avec l’intention de faire un travail ou je devrais passer mes journées

sur un ordinateur. Malgré la robotisation du travail cuisinier, je voulais me dédier à un travail culinaire. Il ne m’a pas fallu longtemps pour réaliser qu’avec le réchauffement climatique, il fallait combattre le chaud avec le froid. J’ai donc eu l’idée de devenir marchand de glace ” 

-Comment avez-vous fondé votre entreprise? 

“Au début, ça a été difficile. Compte tenu du nouveaux mode de vie mécanique, il ne semblait pas envisageable de vendre mes glaces dans un café ou un restaurant. Les New yorkais sont habitués à la rapidité d’un robot. Plus personne ne veut attendre qu’un serveur vienne leur apporter un menu et prendre leur commande. Ils sont habitués aux commandes express gérées par la technologie, et trouvent le service humain d’une lenteur inacceptable. Renoncer à cette idée ne m’a pas découragé. Je me suis résolu à m’adapter à la technologie: Les consommateurs aiment la perfection qu’apporte un robot. Je devrais créer un service où chacun pourrait avoir une glace parfaite sans attente, à tout heure du jour n’importe où dans la ville. Je me suis inspiré des camions de vendeur de glaces de mon enfance. J’ai créé une usine souterraine, et j’ai acheté plus de cinq cents robots pour fabriquer les glaces et les livrer. C’était risqué, mais j’étais prêt à essayer. J’ai envoyé 100 robots dans chaque quartier de New York. Mes robots tirent des chariots dans lesquels tous les parfums de glace sont stockés. Chaque robot est programmé pour faire le tour d’un quartier spécifique et vendre des glaces. Quand la glacière est vide, les robots reviennent immédiatement à notre usine souterraine, ou ils peuvent faire le plein de glaces.” 

-Que faites vous pour attirer les gens? 

“Je pense que mes petits robots qui parcourent la ville prennent les adultes par nostalgie. Tout comme moi, ils ont vécu une enfance plus simple, ou chacun pouvait acheter sa glace au petit vendeur de quartier. Mes robots remplissent le rôle de ces petits vendeurs auxquels on aurait ajouté de l’efficacité, créant un service parfait. 

Mes robots parcourent les rues avec des petites cloches, et ils sont prêts à s’arrêter dès que quelqu’un les interpelle. Les gens ont tellement chaud ces jours-ci qu’ils n’hésitent pas à acheter une glace dès qu’ils entendent la cloche sonner. Ils peuvent commander les parfums de leur choix, et le robot les prépare immédiatement. En seulement quelques secondes, la glace est prête. Les passants peuvent payer en regardant le robot dans les yeux. Maintenant, les gens attendent avec impatience le bruit des cloches de mes robots.” 

-Qu’est-ce que les gens apprécient chez vous? 

“Comme je vous l’ai dit, mes clients sont plongés dans leur souvenir lorsqu’ils achètent mes glaces. Ils ont le sentiment de retomber en enfance, mais dans un environnement perfectionné. Par ailleurs, mes glaces sont vendues à un prix tout à fait raisonnable, permettant à mes consommateurs d’en déguster plusieurs par jour. Enfin, mes parfums sont quasiment illimités, et l’apport calorique de mes glaces est parfaitement adapté à nos nouveaux modes de vie, ou nous faisons nettement moins d’effort qu’avant. 

Pour conclure, et sans me vanter, mes glaces sont d’excellente qualité, et leur réputation dépasse déjà celles de mes deux concurrents, Hagan-Zad et King Diary.

-Que voulez-vous améliorer dans votre marque? 

“J’aimerais investir dans des robots qui puissent travailler toute la nuit. Les habitants de New York devraient pouvoir continuer à se rafraîchir de mes glaces, même quand le soleil ne brille plus dans le ciel. Pour l’instant, je suis contraint par les batteries de mes robots, que je dois recharger durant la nuit. Au rythme de l’évolution des robots, je devrais bientôt pouvoir satisfaire mes clients à tout moment, jour ou nuit. 

Je suis également en train de réfléchir à un moyen innovant permettant d’augmenter la rapidité de mes robots, de façon à ce qu’ils puissent livrer plus de clients chaque jour: Un système presque télépathique, ou exprimer le désir d’une glace de manière quelconque attirerait un de mes robots. Icy and Cold, Partout Et Tout le Temps, comme les taxis jaunes de leur enfance new yorkaise.

 

Les concours précédents :

Les concours précédents :

2e prix du concours « Aujourd’hui, lundi 4 janvier 2054… » par Joelle Huysmans

« Réflexions sur le passé, à travers l’avenir » : Capsule temporelle de 2025 dévoilée dans la Baie de San Francisco / Lundi 4 janvier 2054 – Aujourd’hui, des archéologues de la Baie de San Francisco ont déterré une capsule temporelle remarquable. Enfouie en 2025, la capsule contient des objets qui non seulement documentent la technologie et la culture de l’époque, mais servent aussi de rappel du chemin parcouru en seulement trois décennies.

Lire la suite

Rejoins
French Bridge

Tu as entre 13 et 19 ans, tu es attiré.e par le journalisme ? Tu as envie de t’engager dans une association ? Tu aimes proposer des idées de sujets sur différentes thématiques et organiser des interviews ? Tu souhaites t’investir de manière réelle dans un projet ?

Rejoins vite le comité éditorial de French Bridge

Tu peux contacter Louise et Maïa, nos deux éditrices en chef pour qu’elles t’expliquent tout.