Sous le mandat de Trump, les préoccupations environnementales étaient catastrophiques, on peut même dire inexistantes. Alors que des feux de forêt ravageaient des hectares de la Californie, Trump continuait d’affirmer que le réchauffement climatique n’existait pas et est même sorti de l’Accord de Paris.
Or, d’après la NASA, les impacts du réchauffement climatique sont très réels et se manifestent à travers 5 phénomènes. Tout d’abord, le réchauffement océanique de 0,4 degrés celsius depuis 1969. L’océan étant le thermomètre de la Terre, cette augmentation thermique témoigne également du réchauffement à la surface de la Terre. En effet, les records de hautes températures aux Etats-Unis augmentent, alors que le nombre de records de basses températures diminue, depuis 1950. Il y a également la fonte des glaciers dans les chaînes de montagne (Alpes, Himalayas, Andes, Rockies, Alaska, Afrique…) qui entraîne la perte de milliards de tonnes de glace par an. Enfin, on peut citer la montée des océans d’ environ 20 cm au cours de la dernière décennie. Ces événements extrêmes ont des conséquences non seulement environnementales puisqu’elles causent la migration et la disparition de nombreuses espèces vulnérables, mais aussi des conséquences humaines avec 250 millions de réfugiés climatiques prévus en 2050, d’après l’ONU.
Joe Biden se prépare à combattre le réchauffement climatique d’une façon qu’ aucun président des Etats-Unis n’a fait auparavant – en mobilisant son administration tout entière pour surmonter le défi sous tous les angles.
Une approche coordonnée assure que les populations vulnérables disproportionnellement affectées par la pollution, notamment celles de couleur et de faibles revenues, ne soient pas négligées. De plus, Biden prend très à cœur le rôle des Etats-Unis dans la communauté internationale, dû à son influence économique. Il cherche à établir les États-Unis comme leader face au changement climatique, notamment à travers des fonds de développement qui encourageraient des actions respectueuses du climat, ainsi que des accords et des tarifs qui établiraient des lois de conduite. A cet effet, Biden crée une nouvelle position au Conseil de Sécurité Nationale, intitulée envoyé spécial du changement climatique, qu’il a attribué à John Kerry, l’ancien secrétaire d’Etat. Le plan Biden-Harris pour aider le climat vise à faire disparaître les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur énergétique d’ici 2035.
Des années de délais ont permis au réchauffement climatique de progresser à un tel point que beaucoup de ses impacts seront bientôt irréversibles. Pour atteindre ses objectifs ambitieux, l’administration de Biden a besoin de tout le monde, progressistes comme conservateurs, des leaders locaux comme nationaux, ainsi que le secteur privé.
