Les cancers pédiatriques sont non seulement très rares, mais ils sont aussi différents des cancers qui touchent les adultes. Il y a très peu de recherches sur ces types de cancer, et donc très peu de médicaments pour les combattre. Pour beaucoup de familles, le seul espoir est de rentrer dans un essai clinique, où les médicaments approuvés et non encore commercialisés par le gouvernement sont testés sur les patients. Dans son ancienne entreprise, Dr. Rousseau travaillait sur les médicaments principalement pour les adultes, jusqu’à ce qu’on lui demande de développer une branche spécialisée dans les cancers pédiatriques. Maintenant, il se concentre sur l’immunothérapie, une méthode qui aide le système immunitaire à combattre le cancer.
Selon lui, le monde de la médecine est très différent en France et aux États-Unis, ce qui impacte directement la recherche. Puisque les chercheurs américains ne peuvent pas compter sur l’aide du gouvernement pour financer leurs projets, ils comptent sur les investisseurs qui sont prêts à prendre un risque, avec très peu de garantie sur la réussite du projet. La médecine française, dépendante du gouvernement et d’un budget restreint, profite moins des opportunités de recherche. Cela veut dire que la recherche et la médecine de demain se passent dans les laboratoires américains.
Même si le contact avec les patients manque au Dr. Rousseau, il préfère développer des médicaments pour les malades et prendre part à la solution qui aidera des milliers d’enfants dans le monde. Sachant que la recherche se passe aux États Unis et très peu en France, la meilleure opportunité de transformer la médecine du futur se trouve dans la Bay Area.
Le parcours du Dr. Rousseau nous montre que la médecine est un métier offrant de multiples opportunités, qui ne restreint pas l’individu aux contacts avec les patients, mais qui permet de travailler en collaboration avec d’autres spécialités pour trouver de nouveaux médicaments qui soigneront le monde de demain.